(Re)Trouver sa motivation avec un coach scolaire
Réussir son parcours scolaire et universitaire n’est pas que le résultat d’acquisition de connaissances et de capacité à les retranscrire à l’écrit ou à l’oral lors d’un examen. En effet, cela implique également d’être en capacité de rester mobilisé au fur et à mesure des niveaux qu’on franchit, de garder du sens à ce que l’on fait et de continuer à avoir envie de progresser.
Hors, nombre de jeunes, en évoluant dans les différents niveau de classe, finissent par perdre leur motivation et par ne plus savoir à quoi leur sert de se lever le matin pour aller en cours.
Qu’est-ce que la motivation ?
Motivation et neurosciencesTout d’abord, qu’est-ce que la motivation ? c’est le pourquoi d’un comportement, pourquoi on met de l’énergie dans une activité par rapport à une autre. Alors comment décide t’on l’énergie qu’on va investir dans une activité ?
Les neurosciences se sont intéressées depuis quelques années aux processus mentaux qui viennent jouer sur la motivation. Elles ont ainsi mis en avant qu’il y’a quatre parties dans le cerveau qui doivent s’activer pour envisager la mise en avant vers l’atteinte de ses objectifs. On retrouve l’hémisphère gauche pour la réflexion, l’hémisphère droit pour l’imagination, le cerveau médian pour les émotions et le cervelet pour la mise en mouvement.
Pour atteindre un objectif, nous devons donc mettre en mouvement chacune de ces zones du cerveau, cela veut dire avoir un objectif précis, détaillé, que nous pouvons imaginer, visualiser. Cet objectif doit également soulever de l’émotion, nous faire vibrer et nous permettre de poser des actions concrètes pour se mettre en avant.
Lorsqu’un objectif n’est pas clair, l’harmonisation de ces 4 parties du cerveau ne se fait pas et si l’une de ces parties n’est pas impliquée, elle fait barrage et on bascule dans la procrastination.
A l’éclairage de ces éléments, nous comprenons alors que la motivation n’est pas uniquement une question de « vouloir », mais aussi et surtout le fait d’être en capacité de mettre du sens à son objectif.
Motivation externe et interneOn distingue par motivation interne et externe, les différentes raisons qui permettent à un individu de s’investir dans une activité.
Les motivations internes ou « intrinsèques » :
Ce sont les motivations qui sont liées à l’activité elle-même et qui procure de la satisfaction. On distingue ainsi 3 sources principales de motivation interne :
- Les ressentis : c’est-à-dire les sensations physiques et/ou émotionnelles que procure la pratique d’une activité (la sensation de détente ou la sensation de dépense physique dans la pratique d’un sport, ou encore la satisfaction d’être avec des amis)
- La connaissance : la progression et/ou la maîtrise dans un apprentissage
- L’accomplissement : la satisfaction d’atteindre ses objectifs qui procure confiance en soi et estime de soi
Les motivations externes ou « extrinsèques » :
Ce sont les motivations qui vont concerner non pas l’activité en elle-même mais les résultats que l’on va en retirer. On retrouver ici les :
- Récompenses : notes scolaires, satisfaction des parents, gains financiers, classement sportif, etc.
- L’appartenance sociale : Se sentir appartenir à un groupe et avoir la reconnaissance de celui-ci.
- La compétitivité : Se mesurer à d’autres afin de prouver sa valeur et être le meilleur.
Nos actes sont généralement le fruit de plusieurs sources de motivation. Par exemple le sportif pourra en même temps apprécier la sensation d’effort physique, mais également être intéressé par la première place du podium.
Cependant, il est important de noter que la motivation « intrinsèque » est plus stable et plus durable dans le temps. Ainsi si les sources de motivation pour accomplir quelque chose ne sont que des sources externes, l’objectif sera plus complexe à atteindre.
A l’école, pour nombre de jeunes, c’est sur ce point que la difficulté sera la plus grande, comment trouver une motivation « interne » pour faire ses devoirs et apprendre ses leçons ?
Que peut faire le coach scolaire pour la motivation d’un adolescent ?
Partir à la découverte de ses talents
Tout individu a besoin de vivre des expériences de réussite. Ainsi, lors d’un coaching, le jeune va être amené à partir à la recherche de ses talents, c’est-à-dire les prédispositions (qui sont innées et spécifique à chaque individu) qu’on a dans tel ou tel domaine. On peut aussi les appeler les points forts, que l’on va aller chercher dans toutes ses expériences passées. Il est bien plus bénéfique (et donc, source de motivation) de mettre l’accent sur nos habiletés plutôt que sur nos points faibles
Mettre du plaisir dans ce que l’on fait
Le plaisir, c’est cette émotion ressentie lorsqu’on a satisfait un besoin, la récompense des efforts qui ont été investis.
Le plaisir est donc considéré comme un élément essentiel de la motivation. Il va également concourir à mettre en œuvre la notion d’engagement et la mise en action.
Le travail du coach va donc consister à explorer avec son client les petites actions quotidiennes qui vont procurer du plaisir et qui vont participer à la prise de confiance et à la réalisation de soi
Se dégager de ses croyances limitantes
Une croyance limitante, mais kézako ? Ce sont nos convictions profondes, qui, pour certaines, remontent à l’enfance et alimentent nos doutes et nos craintes. Elles sont dictées par les règles de la société, par les petites phrases lancées par l’entourage ou par l’éducation qu’on reçue. Certaines de ces croyances sont des moteurs pour nous aider à avancer, mais d’autres, au contraire, sont des freins pour notre propre évolution. Un des exemples de croyance que l’on retrouve très souvent c’est le fameux « mais moi, je suis null en maths ».
Nos croyances vont donc orienter nos comportements et influencer nos décisions. Le travail du coach consistera alors à aider le coaché à prendre conscience de ses croyances et à travailler dessus lorsqu’elles sont limitantes
Conclusion
Le coaching scolaire permet au jeune d’aller chercher lui-même les solutions à ses difficultés grâce à un espace d’écoute et de bienveillance. Il permet un questionnement sur les contenus et le sens à donner aux actions mises en place au quotidien. Il permet, in fine, d’améliorer son estime de soi et son bien-être en permettant au jeune de donner des éléments de réponses aux questions centrales de cet âge “qui est-il ?”, “où veut-il aller ?”, “que veut-il être ?”.